SCIOPERO DEGLI OPERAI DELLA CATERPILLAR IN BELGIO

da http://solidaire.org/ Il licenziamento di un operaio ha causato picchetti e scioperi alla Caterpillar Gosselies – tra Venerdì 18 e Martedì 22 set . Questo licenziamento è ingiusto secondo i sindacati perché nessun colpa grave addebitat al lavoratore licenziato . Ma questa è solo la punta di un iceberg . In realtà , un profondo malessere vive in questo settore dal ristrutturazione subita nel 2013 . Tale ristrutturazione ha lasciato nei guai centinaia di lavoratori e ha portato a una completa ristrutturazione del lavoro all’interno dell’azienda . 150 milioni di investimenti sono stati effettuati per completare la trasformazione della […]
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da http://solidaire.org/


Il licenziamento di un operaio ha causato picchetti e scioperi alla Caterpillar Gosselies – tra Venerdì 18 e Martedì 22 set . Questo licenziamento è ingiusto secondo i sindacati perché nessun colpa grave addebitat al lavoratore licenziato . Ma questa è solo la punta di un iceberg . In realtà , un profondo malessere vive in questo settore dal ristrutturazione subita nel 2013 .

Tale ristrutturazione ha lasciato nei guai centinaia di lavoratori e ha portato a una completa ristrutturazione del lavoro all’interno dell’azienda . 150 milioni di investimenti sono stati effettuati per completare la trasformazione della società che ha prodotto le parti in una grande azienda di montaggio opera con tirantes catene. Queste linee di produzione, a immagine di quello che è stato a lungo nel settore automobilistico , questo particolare non è più l’operaio che decide i ritmi di lavoro , ma i leader . Questo fa una grande differenza per i produttori di bulldozer Gosselies .

Riportiamo in francese l’intero articolo

Germain Mugemangango

Le licenciement d’un travailleur a provoqué des piquets de grève à Caterpillar-Gosselies entre le vendredi 18 et le mardi 22 septembre. Ce licenciement est injuste selon les syndicats car aucune faute grave n’est reprochée à l’ouvrier mis à la porte. Mais ce n’est que le sommet de l’iceberg. En vérité, un malaise profond vit dans cette entreprise depuis la restructuration subie en 2013.

Cette restructuration a laissé sur le carreau des centaines de travailleurs et a donné lieu à une restructuration complète du travail à l’intérieur de l’entreprise. 150 millions d’investissements ont été consentis pour achever la transformation de cette entreprise qui fabriquait des pièces en une énorme entreprise de montage fonctionnant avec des chaînes tirantes. Ces chaînes de productions, à l’image de ce qui se fait depuis longtemps dans le secteur automobile, ont ça de particulier que ce n’est plus le travailleur qui décide du rythme de travail mais les chefs. Voilà qui fait une grande différence pour les producteurs de bulldozers de Gosselies.

Augmentation de l’intensité du travail comme stratégie de repli de la multinationale

La direction de la multinationale Caterpillar doit faire face à un gros problème : sa stratégie ne fonctionne pas. En effet, la « Vision 2020 » de la boîte avait planifié un chiffre d’affaire de 100 milliards de dollars (un peu moins de 90 milliards d’euros) à la fin de l’année 2020 ainsi que des dividendes très confortables pour les actionnaires. Mais ça ne fonctionne pas. Les dernières prévisions évoquent seulement la moitié de ce montant à la date prévue.

Vu que les dirigeants de cette multinationale n’entendent pas remettre en cause le crédo capitaliste, ce sont les travailleurs qui doivent payer la crise. Et ils la paient de plusieurs manières. Via des licenciements, entre autres. C’est ainsi que le groupe a perdu 4 200 salariés de par le monde en un an. Par des économies de toutes sortes mais aussi via l’augmentation de l’intensité du travail.

Augmenter la productivité veut souvent dire acheter de nouvelles machines, de nouveaux équipements qui rendent la production plus efficace. Augmenter l’intensité signifie demander plus d’efforts à un travailleur pour le même nombre d’heure. Evidement, pour obtenir cet accroissement de l’intensité du travail, il faut aussi investir. Mais ce sera alors pour acheter des écrans, des chronomètres, des chaînes tirantes. Bref, tous ces équipements qui permettent de donner la maîtrise du temps de travail à la direction plutôt qu’au travailleur.

L’intensification du travail met en danger la santé du travailleur

Un augmentation de l’intensité du travail s’accompagne souvent d’une détérioration du climat dans l’entreprise (les chefs s’énervent, les évaluations tombent, les travailleurs sont chronométrés pour aller à la toilette…) et aussi de problèmes de santé (Burn out, épuisement, douleurs articulaires).

Bien souvent les rapports entre les travailleurs et leurs responsables se tendent et des incidents se produisent. « Toutes les méthodes de management qui n’écoutent pas suffisamment les salariés sont nuisibles pour leur santé. Le manager qui ne reconnaît pas son interlocuteur comme un professionnel et le voit comme un pion, est dangereux. Il conduit les travailleurs à devenir des machines », explique Philippe Zawieja qui a dirigé la rédaction du Dictionnaire des risques psychosociaux.

A Caterpillar, la hausse de l’intensité du travail est d’autant moins acceptée que les travailleurs n’en voient pas l’intérêt. En effet, pourquoi produire plus vite alors que l’on vend moins et que, surtout, une masse importante de travailleurs sont hors de l’entreprise pour cause de chômage économique ? On licencie des centaines de travailleurs. On laisse des dizaines d’autres travailleurs chez eux. Et on fait crever ceux qui restent. Une logique difficilement acceptable pour les travailleurs qui subissent la situation.

 
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